Du nouveau sur les voies de communication alpines
Dans le dossier de la revue L’Alpe consacré à la marche, Claude Reichler présente trois textes d’auteurs qui, dans le passé, ont fait l’éloge de la marche en montagne. D’abord la première randonnée dont nous avons un récit circonstancié, l’ascension du Mont Pilate, au mois d’août 1555, par le médecin et naturaliste Conrad Gesner ; puis un extrait des Lettres de Suisse où Goethe raconte le franchissement du col de la Furka depuis Münster avec un petit groupe de guides, sous la neige, en novembre 1779 ; enfin un texte de George Sand paru pour la première fois en 1837, qui ironise en comparant les habitudes des Anglais, des Allemands et des Français dans la marche.
« La marche, une invention littéraire ? », in L’Alpe, No 80, printemps 2018, p. 26-37.
Dans un autre article récent, publié dans la revue d’architecture Faces, Claude Reichler évoque la route du Simplon, première route moderne des Alpes. Voulue par Napoléon pour faciliter de passage des armées, elle fut inaugurée en 1805. Plus qu’à la route elle-même, l’article porte sur un magnifique ouvrage dû aux Lory, père et fils, qui fait l’éloge de la route et des paysages qu’elle traverse : le Voyage pittoresque de Genève à Milan par le Simplon, paru en 1811 et contenant 35 gravures coloriées.
« Infrastructures et paysage. La route du Simplon dans les gravures de Gabriel Lory (1811) », in Faces, Journal d’architecture, No 73, Hiver 2017-2018, p. 4-8.