Des visites culturelles variées et de qualité

L’ACVS cumule aujourd’hui une expérience de plus de 20 années dans la création de promenades culturelles thématiques. Données en français, ces balades sont construites à deux voix, l’une parlant d’histoire, d’architecture et de développement urbain, l’autre évoquant des textes littéraires, souvent de voyageurs. La plupart se font à pied et durent env. 1h 30. Certaines de ces visites sont toutefois conçues avec un moyen de transport, souvent un trolleybus historique réhabilité de l’Association RétroBus Léman.

Toutes ces visites peuvent également être commandées pour une occasion particulière. Voir la liste et les descriptifs ci-dessous. Pour plus de renseignements, écrivez-nous.

Article du Courrier (11.08.2007): « Quand les écrivains servent de guides aux promeneurs »


 

I. Lausanne et le voyage

  1. Balade dans la vieille ville sur les pas des écrivains
  2. Une histoire du tourisme à Lausanne
  3. Lausanne et les écrivains de passage aux alentours de 1900
  4. Aux portes de Lausanne : Ouchy et ses hôtes
  5. Une Lausanne russe
  6. En voiture ! Une histoire de la vitesse
  7. Pintes, bistrots et auberges, une histoire à manger dehors
  8. Sur les pas d’un voyageur russe à Lausanne en 1789
  9. Mary Widmer, une Lausannoise dans la Grande Guerre
  10. Si Gibbon m’était conté
  11. 1760 : Casanova à Lausanne

1. Balade dans la vieille ville sur les pas des écrivains

Vieille-villeDe l’Esplanade de la Cathédrale à la Place Saint-François, nous suivrons, comme les années précédentes, les impressions et commentaires des écrivains voyageurs de passage à Lausanne.
Nous nous arrêterons sur les particularités de la cathédrale relevées par François-Maximilien Misson, sur celles de la fontaine de la Palud dont un tuyau aurait jeté une eau impropre à cuire les légumes et sur la description en apothéose de la ville par Victor Hugo. Mais, en chemin, nous nous permettrons d’interrompre ces voyageurs pour nous attarder sur un monument ou un autre, décrire un élément intéressant et retracer dans les grandes lignes l’histoire urbaine de Lausanne.

2. Une histoire du tourisme à Lausanne

TourismeDepuis la création des premiers guides de voyage modernes au XIXe siècle jusqu’au Routard que nous connaissons aujourd’hui, la manière de voyager, les conseils qui sont donnés aux touristes et l’offre à leur disposition ont beaucoup évolué. Nous nous promènerons à travers la ville avec des guides de voyage anciens et sur la trace des infrastructures touristiques d’alors. A travers les textes des voyageurs et les descriptifs des guides de voyages, nous verrons de quelle manière le regard sur les différents quartiers de Lausanne a changé depuis deux siècles. Les touristes et les écrivains, notamment Alexandre Dumas, nous raconterons quant à eux leurs propres expériences touristiques en Suisse.

3. Lausanne et les écrivains de passage aux alentours de 1900

Lausanne1900De la Place Saint-François à la Place Chauderon en passant par le « Lausanne Palace » et Montbenon, cette balade décrira de nouveau Lausanne grâce à l’histoire, la littérature et l’histoire de l’art. On y découvrira l’étonnant mélange des styles qu’a connu cette époque (on trouve en effet une architecture des plus variées qui juxtapose des styles gothiques et classiques revisités ainsi que l’Art Nouveau), et l’histoire de la littérature nous présentera les nombreux écrivains qui ont passé ou vécu à Lausanne au tournant du siècle.
On y verra si Jules Romains ou André Gide sont du même avis que C.-F. Ramuz, qui prétendait que Lausanne était « une ville qui a mal tourné »…

4. Aux portes de Lausanne, Ouchy et ses hôtes

Anciennement hameau de pêcheurs, Ouchy doit son développement essentiellement au tourisme, dont on constate les prémices durant XVIIIe siècle. Dans le courant du XIXe siècle, le petit port de pêche voit les tout nouveaux bateaux à vapeur mouiller dans ses eaux, des quais et des hôtels s’élever sur ses rives et, petit à petit, par la double extension de ses quartiers et de son réseau de transport, la ville descendre jusqu’à lui.
Peu à peu voué au tourisme et aux loisirs, Ouchy a une histoire hôtelière très riche. A partir de la fin du XIXe siècle s’y côtoient hôtels de luxe et petites pensions, riches voyageurs et logeurs plus modestes. L’un d’eux, Charles Albert Cingria, se souvient d’un rude hiver passé à Ouchy ; un hiver qui a gelé instantanément les moustaches d’un chat tombé dans une fontaine et qui retenait, collés au sol, les cygnes qui avaient eu la mauvaise idée de quitter le lac…

5. Une Lausanne russe

Lausanne-russeVoyageurs ou exilés, scientifiques ou artistes, comploteurs politiques ou non… Entre la fin du XVIIIe siècle et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Russes ont participé à la vie lausannoise. Sur leurs pas, c’est à de belles rencontres que nous vous convions : le voyageur romantique Nicolaï Karamzine à la recherche d’un hôtel en 1789, la belle poitrinaire Catherine Orlova, le complice de Ramuz et d’Ansermet à l’époque de l’Histoire du Soldat : Igor Stravinsky, quelques danseurs des Ballets russes, le précepteur vaudois du futur tsar Alexandre Ier (Frédéric-César de Laharpe), le jeune Gabriel de Rumine dont le legs a été à l’origine du palais qui porte son nom ou Anna Bégoune, la femme tant aimée du fameux médecin lausannois César Roux… Une promenade qui nous fait réaliser à quel point les rencontres des gens peuvent laisser des traces jusque dans les murs d’une ville.

5. En voiture ! Une histoire de la vitesse (avec RétroBus)

VitesseAprès des siècles au rythme du pas et, au mieux, du galop, la fin du XVIIIe commence à rêver de vitesse. Une vitesse que le XIXe siècle mettra peu à peu en place en portant son attention sur deux fronts : les véhicules et la qualité des routes. Si cela en a réjoui certains (« le temps, cette matière première de la richesse industrielle, peut, par le fait des omnibus, être doublé au profit des hommes d’affaires, des négociants, des fabricants, des artisans et même de certains ouvriers […]. Ces voitures ont accéléré le mouvement des affaires. » – 1835), cette accélération n’a pourtant pas fait que des heureux, tels  les voyageurs qu’ont été Goethe (« les postillons couraient à m’ôter la vue et l’ouïe, et je regrettais de traverser au vol et de nuit, avec une effroyable vitesse, ces magnifiques contrées »), ou Michelet (« les diligences, comme on le sait marchaient encore fort lentement à cette époque. Je ne m’en plaignais pas. C’est la seule manière de voyager avec profit. Depuis qu’on a créé les chemins de fer, on passe, on s’éblouit, on a le vertige et tout échappe. ») Entre marche à pied et trolleybus historique réhabilité, nous vous proposons, en revenant sur l’histoire, de réfléchir aussi à nos propres pratiques de la vitesse ou… de la lenteur.

6. Pintes, bistrots et auberges, une histoire à manger dehors (avec/sans RétroBus)

BistrotsSi les voyageurs ont longtemps préféré se restaurer chez des amis, ce n’est pas sans raison… Dans cette balade, on cherchera à retracer l’histoire des pintes, cafés et auberges à Lausanne, entre ville romaine et ville actuelle. Qui allait à l’auberge ou au bistrot ? Pourquoi les « cafés » ne s’appellent-ils pas des « chocolats » ? La balade se propose d’évoquer les ambiances de ces lieux de vie foisonnante, dans lesquels les destins se croisent et divers mondes se rencontrent.

7. Sur les pas d’un voyageur russe à Lausanne en 1789

Nikolaï Karamzine a 23 ans quand il passe à Lausanne en septembre 1789. Il vient de Berne via Avenches et certainement Moudon et, en route pour Genève, s’arrête à Lausanne pour aller à Vevey et Clarens rêver sur les traces de Rousseau et des héros de La nouvelle Héloïse. A quoi ressemble alors Lausanne ? Qu’y fait-il durant les quelques jours de son passage ? Venez l’écouter vous le raconter et découvrir quel était alors le portrait de Lausanne et comment on voyageait à la fin du XVIIIe siècle.

8. Mary Widmer, une Lausannoise dans la Grande Guerre (avec RétroBus)

Août 1914 : la « pauvre Belgique », pourtant neutre, est envahie par l’Allemagne. Les Suisses ressentent alors une forte proximité émotionnelle avec la tragédie belge. Dès octobre, une étonnante Lausannoise, Mary Widmer-Curtat, va piloter le comité vaudois de secours qui se donne pour mission d’accueillir et de prendre soin des réfugiés belges, enfants, adultes et familles. Elle présidera aussi le comité central de coordination suisse. Entre 1914 et 1919, une assistance a ainsi été portée à près de 9’000 Belges réfugiés et internés en Suisse. Une balade d’hommage, 100 ans après.

9. Si Gibbon m’était conté

ACVS2017-GibbonL’historien anglais Edward Gibbon (1737-1794) a fait plusieurs séjours à Lausanne. Il a logé chez des pasteurs, dans de bonnes familles lausannoises et enfin avec un ami.

D’une maison à l’autre, nous vous raconterons sa vie et celle de la bonne société à Lausanne à la fin du XVIIIe siècle.

10. 1760 : Casanova à Lausanne

« Tous les jours, des dîners, des soupers, des bals, des réunions où la politesse me forçait d’aller. Je passai 15 jours dans cette petite ville, où l’on se pique de jouir d’une pleine liberté et de ma vie je n’ai éprouvé un pareil esclavage », maugrée un Casanova trop bien accueilli à Lausanne.


 

II. Lausanne et ses écrivains

  1. Balade dans la vieille ville sur les pas des écrivains
  2. Le roman de Lausanne, une ville et ses écrivains
  3. Lausanne et les écrivains de passage aux alentours de 1900
  4. Lausanne sur les traces de Charles-Ferdinand Ramuz
  5. Le trajet d’une écrivaine: hommage à Anne Cunéo

1. Balade dans la vieille ville sur les pas des écrivains

Vieille-villeDe l’Esplanade de la Cathédrale à la Place Saint-François, nous suivrons, comme les années précédentes, les impressions et commentaires des écrivains voyageurs de passage à Lausanne.
Nous nous arrêterons sur les particularités de la cathédrale relevées par François-Maximilien Misson, sur celles de la fontaine de la Palud dont un tuyau aurait jeté une eau impropre à cuire les légumes et sur la description en apothéose de la ville par Victor Hugo. Mais, en chemin, nous nous permettrons d’interrompre ces voyageurs pour nous attarder sur un monument ou un autre, décrire un élément intéressant et retracer dans les grandes lignes l’histoire urbaine de Lausanne.

2. Le roman de Lausanne, une ville et ses écrivains

Roman-de-LausanneCette promenade pose, entre autres questions, celle de la définition de la ville. Y a-t-il en effet des éléments objectifs qui définissent cet état ou n’est-ce finalement qu’une question d’histoire, de fonction ou de symbolisme? S’il est parfois difficile de déterminer cela objectivement parce que le statisticien, le géographe, l’historien, le sociologue ou le politicien vous donneront chacun une réponse différente, peut-être est-ce dans les textes des romanciers qu’il nous faut aller chercher si ce n’est une, du moins des solutions. Car, au-delà des chiffres et des constructions sociales, c’est peut-être bien dans la perception que réside la clé du problème et que la ville n’existe que dans (par ?) le regard qu’on lui porte.
C’est ainsi à la recherche d’une Lausanne « romanesque » que l’on vous invite cette année, sur les traces des héros d’Anne Cunéo ou de Roger Martin du Gard. Mais l’on s’attachera aussi à la perception plus mélancolique (parce que teintée d’enfance et de regrets) que pouvait en avoir Ramuz. La ville des uns est-elle la même que la ville des autres ?

3. Lausanne et les écrivains de passage aux alentours de 1900 

Lausanne1900De la Place Saint-François à la Place Chauderon en passant par le « Lausanne Palace » et Montbenon, cette balade décrira de nouveau Lausanne grâce à l’histoire, la littérature et l’histoire de l’art. On y découvrira l’étonnant mélange des styles qu’a connu cette époque (on trouve en effet une architecture des plus variées qui juxtapose des styles gothiques et classiques revisités ainsi que l’Art Nouveau), et l’histoire de la littérature nous présentera les nombreux écrivains qui ont passé ou vécu à Lausanne au tournant du siècle.
On y verra si Jules Romains ou André Gide sont du même avis que C.-F. Ramuz, qui prétendait que Lausanne était « une ville qui a mal tourné »…

4. Lausanne sur les traces de Charles-Ferdinand Ramuz

RamuzOriginaire et habitant de Lausanne, amoureux du pays de Vaud, Charles-Ferdinand Ramuz a laissé son souvenir, à travers ses écrits, dans différents lieux de Lausanne. Particulièrement à la place de la Riponne, où enfant il venait à l’école avant de rejoindre son père dans son magasin de « Denrées coloniales ». Au Flon également, avec ses évocations de la tour Bel-Air et de la « ficelle ». L’écrivain, grâce à ses textes, nous guidera à travers la ville et nous permettra d’évoquer les constructions et les transformations qui y ont été faites depuis son époque.

5. Le trajet d’une écrivaine : hommage à Anne Cunéo

Décédée en février 2015, Anne Cunéo est lausannoise à plus d’un titre… Venez découvrir sa ville, entre autobiographie et romans : « Lorsque je me replonge dans Lausanne de 1947 et que je compare la ville à celle d’aujourd’hui [1980], c’est une différence de couleur qui me frappe d’abord. J’arrivais de Milan où les espaces verts sont peu abondants. J’avais au fond regretté de manière informulée les prés de mon enfance. Je m’étais dit : je ne peux pas tout avoir, la ville et la campagne. Mais en arrivant à Lausanne, j’ai tout de suite compris que c’était possible. Les maisons bordées de jardinets, les rues (avenues de Rumine, du Théâtre) dont les arbres plantés de chaque côté paraissaient se toucher au sommet, les pavés, les fontaines, le lac et les montagnes – une heure m’a suffit pour avoir le coup de foudre. »


 

III. Architecture d’une ville

  1. Le quartier du Flon : regards croisés sur un ensemble industriel d’exception
  2. Le roman de Lausanne, une ville et ses écrivains
  3. Lausanne et ses campagnes : le Désert et le Château de Beaulieu
  4. Lausanne et ses campagnes : L’Elysée et le Denantou
  5. La campagne de Mon-Repos
  6. Lausanne sens-dessus-dessous
  7. Rues d’ici, rues d’ailleurs
  8. Portes et passages

1. Le quartier du Flon : regards croisés sur un ensemble industriel d’exception

FlonLe quartier du Flon, en aval du Grand Pont, résulte d’une entreprise ferroviaire, industrielle et immobilière de grande envergure menée, dès 1874, par la Compagnie du chemin de fer de Lausanne à Ouchy et des eaux de Bret. La parcelle obtenue par comblement successif du vallon du Flon accueille, à l’époque, la station supérieure du chemin de fer Lausanne-Ouchy et fonctionne comme gare de marchandises. Des bâtiments en maçonnerie succèdent peu à peu aux hangars en bois, faisant de ce quartier, encore de nos jours, un ensemble d’architecture industrielle unique, que cette promenade se propose de faire découvrir.
De l’évolution de ce quartier, certains auteurs ont laissé différentes traces et souvenirs. Dès le XVIIIe siècle, le gouffre que représentait la vallée du Flon a profondément marqué les voyageurs. Cette impression s’est perpétuée jusqu’à nos jours, comme en témoigne la description chaotique que nous offre Claude Frochaux à la sortie de la gare du Flon. Accompagnés de divers auteurs, nous découvrirons également la vie de ce quartier et nous rencontrerons, au côté de Charles Albert Cingria, les ouvriers qui y ont travaillé.

2. Le roman de Lausanne, une ville et ses écrivains

Roman-de-LausanneCette promenade pose, entre autres questions, celle de la définition de la ville. Y a-t-il en effet des éléments objectifs qui définissent cet état ou n’est-ce finalement qu’une question d’histoire, de fonction ou de symbolisme ? S’il est parfois difficile de déterminer cela objectivement parce que le statisticien, le géographe, l’historien, le sociologue ou le politicien vous donneront chacun une réponse différente, peut-être est-ce dans les textes des romanciers qu’il nous faut aller chercher si ce n’est une, du moins des solutions. Car, au-delà des chiffres et des constructions sociales, c’est peut-être bien dans la perception que réside la clé du problème et que la ville n’existe que dans (par ?) le regard qu’on lui porte.

3. Lausanne et ses campagnes : le Désert et de château de Beaulieu (avec RétroBus)

Beaulieu-DesertAu départ de St-François, le bus (TL 2, 1932) nous conduira jusqu’aux anciennes campagnes du Désert et de Beaulieu, où nous pourrons évoquer une triple histoire : celle du développement urbain de la ville de Lausanne qui, après être restée longtemps à l’abri de ses murs, entame une nouvelle période de son histoire dans le courant du XVIIIe siècle avec la création de nombreuses maisons de campagnes à l’extérieur de la limite urbaine, inaugurant d’un même mouvement une nouvelle perception de ce qu’est une ville et un nouveau rapport au paysage ; l’histoire des bâtiments eux-mêmes ainsi que celle de leur domaine qui, dans le cas du Désert notamment, mérite d’être parcouru puisqu’il est partiellement conservé et a surtout bénéficié d’une restauration récente et signifiante ; l’histoire enfin des hôtes célèbres de ces lieux, tels Benjamin Constant ou Mme de Staël et le baron Necker. Pour présenter ces endroits, nous gardons la double approche que nous pratiquons habituellement : histoire de l’art et lecture de textes littéraires.

4. Lausanne et ses campagnes : l’Elysée et le Denantou (avec RétroBus)

Au départ de St-François, un RétroBus nous conduira jusqu’aux anciennes campagnes de l’Elysée et du Denantou, où nous pourrons évoquer une triple histoire : celle du développement urbain de la ville de Lausanne qui, après être restée longtemps à l’abri de ses murs, entame une nouvelle période de son histoire dans le courant du XVIIe siècle avec la création de nombreuses maisons de campagnes à l’extérieur de la limite urbaine, inaugurant d’un même mouvement une nouvelle perception de ce qu’est une ville et un nouveau rapport au paysage ; l’histoire des bâtiment eux-mêmes ainsi que celle de leur domaine ; l’histoire enfin des hôtes, des propriétaires et des architectes des lieux.

5. La campagne de Mon-Repos

Du milieu du XVIIIe siècle à aujourd’hui, le parc de l’ancienne campagne de Mon-Repos a connu des interventions multiples qu’il est parfois difficile de retracer, ses matériaux verts, éphémères et évolutifs laissant moins de traces que les murs du patrimoine bâti. Venez écoutez l’histoire du parc de Mon-Repos, entre jardin classique et parc à l’anglaise, bain des chevaux et fausse ruine gothique, tribunal et tulipiers.

6. Lausanne sens-dessus-dessous

Sens-dessus-dessousDe la ville enfermée dans ses murailles à la ville ouverte, des belles façades aux arrière-cours, de l’intérieur à l’extérieur des appartements, de la circulation dans les rues aux réseaux souterrains, une ville a mille sens. En nous baladant dans la ville actuelle, on s’attachera à la Lausanne ancienne et à son développement progressif, mais aussi aux apparences et aux aspects cachés, au devant et au derrière, au dedans et au dehors. Un programme à se mettre sens-dessus-dessous !

7. Rues d’ici, rues d’ailleurs (avec RétroBus)

RuesQue serait l’orientation dans une ville sans ses noms de rues et de places ? Mais comment ceux-ci sont-ils attribués ? L’ont-ils toujours été de la même manière ? Ces noms employés au quotidien nous permettant de nous inscrire et nous situer au gré de nos déplacements citadins, que nous racontent-ils, d’où viennent-ils ? Avez-vous déjà humé les parfums d’ailleurs que certains ont amenés ici ? Entre la France, Boston, Milan ou encore le Mexique, nous vous invitons à un voyage lausannois qui fera fi des frontières de la ville. L’occasion de découvrir quelques pages d’histoires, d’urbanisme et de littérature, et de faire vivre un instant le pouvoir d’évocation des noms qui rythment la ville.

8. Portes et passages (avec RétroBus)

ACVS2017-PortesLes seuils sont à la fois des lieux d’entrée et de sortie, des lieux donnant accès à une ville, un bâtiment, un chez-soi.

Monumentaux ou modestes, ouverts ou fermés, extérieurs ou intérieurs, ils nous donnent une image de la ville, ils nous parlent de nos besoins d’ouverture et de protection.

Venez passer quelques seuils dans une visite de la ville.


 

IV. Moments historiques

  1. 1798, Lausanne et la Révolution
  2. 1803 et l’Acte de Médiation : Lausanne devient chef-lieu
  3. 1815 : la visite manquée du tsar Alexandre Ier

1. 1798, Lausanne et la Révolution

1798En partant de la Place du Château, nous suivrons pas à pas les indices que nous a laissés la Révolution vaudoise, statue, plaque commémorative ou arbre de la Liberté…
En chemin, nous chercherons à suggérer le Lausanne d’alors (qui présentait une image urbaine parfois bien différente de celle d’aujourd’hui) et tenterons de rappeler, par des textes ou des lettres, l’ambiance de cette période et la succession des événements qui ont mené au 24 janvier 1798.
Comme la Révolution vaudoise est fille (ou soeur ?) d’une autre Révolution, nous présenterons aussi quelques-uns des précurseurs des idées révolutionnaires, ces hommes des Lumières qui prônaient la tolérance et la liberté.

2. 1803 et l’Acte de Médiation : Lausanne devient un chef-lieu

1803En partant du Château, nous découvrirons de quelle manière Lausanne a pris conscience, à une certaine époque, de son nouveau rôle de capitale. Le 19 février 1803, l’Acte de Médiation, imposé par Bonaparte, rétablissait le système fédératif suisse. Le canton de Vaud faisait son entrée dans le Confédération Helvétique ; Lausanne en devenait son chef-lieu.
Nous observerons non seulement les diverses transformations architecturales que ce changement a entraînées, mais également les travaux qui ont été engagés pour permettre un accès plus aisé à la ville. A travers les récits de plusieurs témoins des événements, nous nous imprégnerons aussi de l’histoire de la création du canton de Vaud. Henri Monod nous racontera le bouleversement politique que Lausanne a vécu au début du XIXe siècle ; la presse de l’époque nous permettra de saisir l’ambiance qui régnait à cette époque.

3. 1815 : la visite manquée du tsar Alexandre Ier

Octobre 1815 : on annonce le passage du tsar Alexandre Ier en Suisse. Les Vaudois sont convaincus qu’il va venir à Lausanne et organisent une journée de réception grandiose. Ils veulent en effet remercier celui qui leur a garanti l’indépendance. En vain, malheureusement. Mais le programme prévu pour accueillir le tsar a été retrouvé…


 

V. Vie de société

  1. Les salons littéraires à Lausanne au XVIIIe siècle
  2. Le parc Mon-Repos et la société du XVIIIe siècle
  3. La Palud : un quartier et sa vie culturelle au XVIIIe siècle
  4. Pintes, bistrots et auberges, une histoire à manger dehors
  5. Les pieds dans l’eau
  6. L’école et l’éducation à Lausanne : de l’Académie aux écoles privées
  7. Naissance des musées

1. Les salons littéraires à Lausanne au XVIIIe siècle

Salons-XVIIIeEn partant de Saint-François, nous monterons la rue de Bourg et rejoindrons Mon-Repos, en nous attachant à décrire le Lausanne du XVIIIe siècle, ses maisons de ville et ses maisons de campagne. Le XVIIIe siècle est en effet l’époque où la ville commence à se sentir à l’étroit et déborde de ses remparts médiévaux, participant ainsi d’un mouvement beaucoup plus vaste : celui qui va finir par faire tomber les fortifications urbaines et donner le goût des paysages et de la vue sur la campagne…
Ce phénomène touche notamment les élites bourgeoises et intellectuelles lausannoises, qui habitent essentiellement la rue de Bourg. Cette rue rayonnait à cette époque par sa bonne société et ses salons littéraires. Ce sont ces derniers que nous vous présenterons, pour que vous puissiez finalement décider si, comme le pensait Voltaire « il y a bien de l’esprit, bien de la philosophie et point de superstition » …

2. Le parc Mon-Repos et la société du XVIIIe siècle

MonRepos-societe-XVIIIeLors de cette promenade, nous retracerons l’histoire du Parc de Mon-Repos ou comment de parc viticole il est devenu le parc public que nous connaissons aujourd’hui. Nous illustrerons cette évolution notamment par des textes de Voltaire, dont certaines pièces furent jouées en présence même du dramaturge dans la villa de Mon-Repos, propriété à l’époque du marquis de Langallerie, Philippe de Gentils. Ces textes littéraires nous permettront également de brosser le portrait de la haute société au siècle des Lumières.

3. La Palud : un quartier et sa vie culturelle au XVIIIe siècle

Palud-XVIIIeAu fil de cette visite, nous évoquerons la vie culturelle qui s’est développée au XVIIIe siècle à Lausanne, notamment grâce à l’essor économique. Littérature, musique et théâtre ont ainsi trouvé un terrain fertile dans le beau quartier de la Palud, et nous aurons le plaisir de nous remémorer la présence d’artistes de renom dans notre ville. Nous porterons notre attention sur les transformations urbaines de ce siècle et sur les textes qui feront ressurgir le souvenir de Rousseau et de Mozart.

4. Pintes, bistrots et auberges, une histoire à manger dehors (avec RétroBus)

BistrotsSi les voyageurs ont longtemps préféré se restaurer chez des amis, ce n’est pas sans raison… Dans cette balade, on cherchera à retracer l’histoire des pintes, cafés et auberges à Lausanne, entre ville romaine et ville actuelle. Qui allait à l’auberge ou au bistrot ? Pourquoi les « cafés » ne s’appellent-ils pas des « chocolats » ? La balade se propose de vous faire traverser les ambiances diverses de ces lieux de vie foisonnante, dans lesquels les destins se croisent et divers mondes se rencontrent.

5. Les pieds dans l’eau

Quels sont vos usages du lacs ? Le parcourez-vous en professionnel, comme les pêcheurs  ou les transporteurs de matériaux ? Est-ce pour vous essentiellement un espace de détente, un lieu où vous allez vous baigner, canoter ou faire du sport ? Ou le choyez-vous comme un paysage, voire comme un espace de méditation ? Nous nous intéresserons à cette histoire aussi longue que variée.

6. L’école et l’éducation à Lausanne : de l’Académie aux écoles privées

EcoleDe l’ancienne Académie au Palais de Rumine, de l’Ecole de dessin au écoles privées, nous parcourrons les rues et l’histoire de l’éducation à Lausanne.
Si celle-ci est d’abord essentiellement liée à la religion, nous verrons comment elle s’est lentement diversifiée en créant, selon les besoins, des écoles de charité pour orphelins, de nouvelles chaires d’enseignement du droit et des sciences à l’université, une école supérieure pour les jeunes filles, ou une école hôtelière… Mais nous nous attacherons aussi, plus largement, à la vie culturelle, aux sociétés d’étudiants, aux cercles littéraires et aux jeunes années d’écrivains locaux ou de passage. Peut-être croiserons-nous ainsi un Ramuz en culottes courtes, un futur garçon d’hôtel, ou un Gibbon affirmatif : « Quels qu’aient été les fruits de mon éducation, il faut les attribuer à l’heureux bannissement qui me relégua à Lausanne. »

7. Naissance des musées

Musées-visite
A l’heure où le Canton de Vaud entreprend à Lausanne la construction de plusieurs nouveaux musées, intéressons-nous à l’histoire de l’institution qu’est le musée.

Entre collections privées et cabinets de curiosités, c’est une plongée dans l’histoire du savoir et de la curiosité.

Une visite autour des différents musées de la ville.


 

VI. Nature et hygiène en ville

  1. Quelques jardins historiques à Lausanne
  2. Le parc de Mon-Repos
  3. Lausanne au fil de l’eau
  4. Hygiène, confort et nature : petite histoire du quotidien
  5. Histoire de la médecine à Lausanne, des lieux, des gens, des pratiques
  6. Petite histoire des cimetières à Lausanne

1. Quelques jardins historiques à Lausanne

JardinsCette promenade nous mènera de la Place de la Madeleine au jardin de Derrière-Bourg en passant par les petits jardins privés du côteau est de la Cité et le jardin plus moderne de Cité-Vieux-Bourg.
Au cours de ce trajet, nous mêlerons explications historiques, réflexions sur l’art du jardin et ses usages, et impressions littéraires. Privés ou publics, potagers ou d’agrément, géométriques ou paysagers, tous les jardins ont une histoire, celle de leur utilité, de leur style ou des sentiments qu’ils ont suscités… A cette nature domestiquée et civilisée, on peut opposer une autre nature, plus sauvage et moins maîtrisée : celle que tant de voyageurs, hommes de plume ou non, sont venus admirer dans les Alpes.
Le jardin comme morceau de nature est un thème riche, et c’est dans son ombre que nous vous invitons à flâner…

2. Le parc de Mon-Repos

MonRepos-parcDu jardin au parc, l’homme s’impose à la nature de manière plus ou moins marquante et contraignante. Entre le milieu du XVIIIe siècle et aujourd’hui, le parc de l’ancienne campagne de Mon-Repos porte les traces d’interventions multiples et d’intentions variées, allant de la création et du modelage à la restauration. Faits de matériaux non seulement éphémères mais aussi évolutifs, les parcs et jardins ont une histoire qui ne se retrouve parfois que dans les plans et les textes…

3. Lausanne au fil de l’eau

FontainesEn suivant les plans et les cours d’eau de Lausanne, nous découvrirons l’importance de cet élément pour notre ville. Importance qu’ont déjà appréciée les Romains installés à Vidy, puis tous les habitants qui se sont installés autour du Flon et de la Louve. Aujourd’hui, seul le lac est bien visible et nos rivières ont disparu de la surface. Nous les redécouvrirons au travers des textes d’écrivains et de l’histoire de notre ville. Les fontaines qui jalonnent notre parcours compléteront notre visite et permettront de se désaltérer si les températures montent…

4. Hygiène, confort et nature : petite histoire du quotidien

HygieneNous flânerons dans les rues anciennes de Lausanne en évoquant les conditions de vie en ville au cours des siècles passés et les progrès importants intervenus à la fin du XIXe siècle. Entre les pavés, on cherchera à retrouver les coins de nature qui ont de tout temps aidé l’homme à vivre le quotidien urbain.

Rues boueuses, égouts à ciel ouvert, animaux entrant dans les cimetières et les églises dont on oubliait de fermer les portes, eau à la fontaine du quartier, « vatères » à l’étage (même dans les hôtels de luxe) tout cela était habituel il n’y a pas si longtemps encore. La révolution de l’hygiène et du confort nous a fait oublier qu’il y a 150 ans à peine « Eau, Force, Lumière » était un slogan politique.

5. Histoire de la médecine à Lausanne, des lieux, des gens, des pratiques (avec RétroBus)

MedecineL’histoire de la médecine est une formidable aventure à la fois humaine, scientifique et technique. Si pendant longtemps il a mieux valu être médecin que malade (Molière nous l’a maintes fois assuré), cette balade ne vous propose aucun de ces rôles, pourtant traditionnels. Nous vous invitons en effet à porter sur le sujet un regard plus historien, voire parfois plus sociologique ou technique. Du « médecin de l’Europe malade » qu’était Auguste Tissot aux premiers balbutiements de la vaccination (Voltaire vantait Lausanne en disant que l’un de ses amis venait d’y faire inoculer son fils), à la naissance enfin de l’hôpital moderne, c’est à un double voyage thématique que nous vous invitons, un voyage dans la ville autant que dans l’histoire.

6. Petite histoire des cimetières de Lausanne (avec RétroBus)

CimetieresLes rapports que les hommes ont entretenus avec la mort et leurs morts n’ont pas toujours été aussi estompés qu’aujourd’hui. Ces relations et les pratiques qui leur sont associées ont évolué au cours des siècles ; des Romains qui vénéraient leurs morts en les tenant à distance (cf. les tombeaux le long des routes quittant les cités), aux temps médiévaux qui les ont fait entrer dans la ville et au cœur même des églises, ou à la fin du XVIIIe siècle qui, avec le début d’une nouvelle sensibilité attentive à l’hygiène autant qu’à la fascination de la mort, a peu à peu rejeté les cimetières à l’extérieur des villes… Nous proposons d’aborder ce pan de l’histoire lausannoise dans un trajet qui nous mènera de la cathédrale aux cimetières du Calvaire (la Sallaz) et du Bois-de-Vaux dans un bus de 1964 réhabilité. Outre le souvenir de personnes célèbres, nous évoquerons aussi les différentes formes architecturales et paysagères qu’ont pu prendre les cimetières, ces lieux qui sont pensés autant pour les morts que pour les vivants.



VI. Aux portes de Lausanne

  1. En retrait du monde, l’abbaye de Montheron et la vie recluse
  2. Lausanne et ses campagnes : le Désert et le Château de Beaulieu
  3. Lausanne et ses campagnes : L’Elysée et le Denantou
  4. Aux portes de Lausanne : Ouchy et ses hôtes

1. En retrait du monde, l’abbaye de Montheron et la vie recluse (avec RétroBus)

Bien que située à ses confins, l’abbaye de Montheron, nichée entre forêt et Talent, fait encore partie de la Commune de Lausanne. Nouvellement restaurés, les bâtiments nous permettront d’aborder non seulement l’architecture conventuelle et cistercienne, mais aussi le repli qu’imposait le choix de la vie monastique. Ce lieu en retrait de la ville et du monde sera ainsi pour nous l’accès à un autre retrait, beaucoup plus intérieur, celui qu’ont vécu des générations de moines et de moniales, ainsi que tous ceux qui se sont un jour ou l’autre, pour quelques heures ou pour la vie, retirés du monde. Un petit concert proposé par l’Association des Amis de l’Abbaye de Montheron sera donné sur les orgues de l’abbaye en fin de visite.

2. Lausanne et ses campagnes : le Désert et de château de Beaulieu (avec RétroBus)

Beaulieu-DesertAu départ de St-François, le bus (TL 2, 1932) nous conduira jusqu’aux anciennes campagnes du Désert et de Beaulieu, où nous pourrons évoquer une triple histoire : celle du développement urbain de la ville de Lausanne qui, après être restée longtemps à l’abri de ses murs, entame une nouvelle période de son histoire dans le courant du XVIIIe siècle avec la création de nombreuses maisons de campagnes à l’extérieur de la limite urbaine, inaugurant d’un même mouvement une nouvelle perception de ce qu’est une ville et un nouveau rapport au paysage ; l’histoire des bâtiments eux-mêmes ainsi que celle de leur domaine qui, dans le cas du Désert notamment, mérite d’être parcouru puisqu’il est partiellement conservé et a surtout bénéficié d’une restauration récente et signifiante ; l’histoire enfin des hôtes célèbres de ces lieux, tels Benjamin Constant ou Mme de Staël et le baron Necker. Pour présenter ces endroits, nous gardons la double approche que nous pratiquons habituellement : histoire de l’art et lecture de textes littéraires.

3. Lausanne et ses campagnes : l’Elysée et le Denantou (avec RétroBus)

Au départ de St-François, un RétroBus nous conduira jusqu’aux anciennes campagnes de l’Elysée et du Denantou, où nous pourrons évoquer une triple histoire : celle du développement urbain de la ville de Lausanne qui, après être restée longtemps à l’abri de ses murs, entame une nouvelle période de son histoire dans le courant du XVIIe siècle avec la création de nombreuses maisons de campagnes à l’extérieur de la limite urbaine, inaugurant d’un même mouvement une nouvelle perception de ce qu’est une ville et un nouveau rapport au paysage ; l’histoire des bâtiment eux-mêmes ainsi que celle de leur domaine ; l’histoire enfin des hôtes, des propriétaires et des architectes des lieux.

4. Aux portes de Lausanne, Ouchy et ses hôtes

Anciennement hameau de pêcheurs, Ouchy doit son développement essentiellement au tourisme, dont on constate les prémices durant XVIIIe siècle. Dans le courant du XIXe siècle, le petit port de pêche voit les tout nouveaux bateaux à vapeur mouiller dans ses eaux, des quais et des hôtels s’élever sur ses rives et, petit à petit, par la double extension de ses quartiers et de son réseau de transport, la ville descendre jusqu’à lui.
Peu à peu voué au tourisme et aux loisirs, Ouchy a une histoire hôtelière très riche. A partir de la fin du XIXe siècle s’y côtoient hôtels de luxe et petites pensions, riches voyageurs et logeurs plus modestes. L’un d’eux, Charles Albert Cingria, se souvient d’un rude hiver passé à Ouchy ; un hiver qui a gelé instantanément les moustaches d’un chat tombé dans une fontaine et qui retenait, collés au sol, les cygnes qui avaient eu la mauvaise idée de quitter le lac…



VII. La carte et la lettre

  1. Le livre et l’imprimerie à Lausanne
  2. Encyclopédies en campagne
  3. Lausanne en cartes

1. Le livre et l’imprimerie à Lausanne

ImprimerieL’histoire du livre n’est pas qu’une histoire matérielle. Si sa forme est importante et que sa grandeur, son papier, le type d’impression, les illustrations qu’il peut contenir sont autant de centres d’intérêt, le livre est aussi un véhicule de connaissance, un instrument de pouvoir et un secteur économique. Après avoir été longtemps réservé à une élite, le livre voit son lectorat grandir et se diversifier énormément au cours du XIXe siècle, moment de ce que l’on a appelé la « deuxième révolution de l’imprimé ». Ville académique où la bonne société tenait salon et accueillait nombres de voyageurs cultivés, ville d’imprimeurs au XVIIIe siècle et berceau de plusieurs maisons d’édition aux XIXe et XXe siècles, Lausanne est un lieu idéal pour cette histoire.

2. Encyclopédies en campagne

EncyclopediesLes encyclopédies sont une façon parmi d’autres de mettre en forme un savoir sur le monde. Mais de quel savoir s’agit-il? Pourquoi et à quel moment ressent-on le besoin de rassembler l’ensemble des savoirs d’une culture ou d’une société? Qui participe à la construction de ce savoir? Comment est-il organisé puis mis en page? Car, comme toute œuvre humaine, une encyclopédie n’est pas détentrice d’un savoir absolu, mais simplement de connaissances relatives, parfois subjectives, idéalement précises et correctes, mais aussi sujettes à la péremption et au dépassement. C’est dans le magnifique paysage du site de l’actuelle université de Lausanne que nous vous proposons un parcours historique et littéraire guidé par ces interrogations et réflexions.

3. Lausanne en cartes (avec RétroBus)

C’est connu : Lausanne est moins une ville de belles perspectives qu’une ville de points de vue. Mais quels points de vue ? Alternant les points de vue depuis la ville et sur la ville, verticaux et rasants, littéraires et cartographiques, théoriques et ressentis, nous profiterons de la topographie accidentée de la ville pour les confronter, en glissant progressivement de la campagne de l’Hermitage aux bords du lac.



VIII. Lausanne insolite

  1. Détails et anecdotes: Lausanne par le petit bout de la lorgnette
  2. Noire est la nuit
  3. Soleil, orages et brouillard : les couleurs du temps
  4. Cousu de fil… vert

1. Détails et anecdotes : Lausanne par le petit bout de la lorgnette

DetailsEntre la Place du Château et la Place de la Louve, cette promenade propose de réfléchir au(x) détail(s) plus qu’à l’ensemble, à l’anecdote plus qu’à l’oeuvre en son entier. Nous nous attarderons donc sur les petites histoires des écrivains et des voyageurs, tout en scrutant bâtiments et façades pour en relever quelques particularités… Jumelles bienvenues !
Ce sera peut-être aussi l’occasion de s’interroger sur les processus de la création; pour une ville comme pour une oeuvre littéraire, crée-t-on d’abord globalement et rajoute-t-on le détail ensuite, ou fait-on plutôt l’inverse, en imaginant d’abord le détail ou l’anecdote, ce qui ferait de l’ensemble non pas une oeuvre entièrement pensée, mais bien une composition de petits riens, une combinaison à la mesure de l’homme et non du tout.

2. Noire est la nuit

NoirLa couleur noire et la nuit. Une histoire culturelle, une histoire sociale, une histoire d’ambiances. Car, si le noir est souvent connoté négativement, il ne l’est ni constamment ni pour tout le monde. Souvent associé au mal, au deuil ou à la peur, il est aussi lié à la fécondité de la terre, à l’origine du monde et de la vie, à l’intelligence (symbolique du corbeau chez les Germains), à la modestie ou à l’autorité (les robes des juges sont noires). Quel noir sera le vôtre ? Et celui de la nuit en ville ? Dangereux, ou calme et apaisant ? Lugubre ou porteur de renouveau ? Venez vous y plonger à l’heure où la nuit naît.

3. Soleil, orages et brouillard : les couleurs du temps

ACVS2017-MétéoLa pluie peut être vue comme reposante ou déprimante ; les nuages comme des entraves au spectacle ou des supports à la méditation ; les orages comme les miroirs de nos états d’âme ; le soleil peut, quant à lui, être craint ou adoré…
L’histoire de la sensibilité au temps qu’il fait est récente. Nous vous proposons de nous y plonger l’espace de quelques soirs d’été dans la forêt de Sauvabelin…

4. Cousu de fil… vert

Quel lien entre la nature, l’argent, les tapis des casinos, les Martiens, les poisons, l’écologie et le drapeau vaudois ? la couleur verte. Entre histoire et littérature, venez écouter l’histoire de cette couleur, de ses ambivalences et ses temps d’inflexion. S’il est longtemps resté malaimé au théâtre, le vert est aujourd’hui devenu un étendard à la fois politique et idéologique.