Notre association publie chaque année un bulletin qui propose des contributions neuves à l’histoire du voyage en Suisse. Les articles sont désormais disponibles en ligne, excepté ceux publiés dans le dernier bulletin.


Bulletin 24/2023: Edward Gibbon et la Suisse

Parmi les Anglais qui ont séjourné en Suisse, le célèbre historien Edward Gibbon occupe une place particulière. Puni par son père pour s’être inopportunément converti au catholicisme, il fut envoyé pour pénitence à l’âge de 16 ans dans une ville laide aux ruelles escarpées, loin de tout, et surtout loin de la pernicieuse influence papiste. Tel fut du moins le ressenti de l’adolescent à son arrivée à Lausanne, en juin 1753. Confié aux bons soins du pasteur vaudois Daniel Pavillard, le jeune homme ne connaissait pas un mot de français et dut pendant cinq ans se confronter à une vie plutôt spartiate, très éloignée des fastes d’Oxford où il avait perdu de précieuses années de formation en raison d’un train de vie peu propice à l’étude. La petite ville des bords du Léman qu’Edward Gibbon avait d’abord perçue comme un trou perdu se révéla rapidement être un lieu dynamique, pleinement intégré dans les débats intellectuels qui avaient alors cours en Europe. Si l’éducation qu’y reçut le jeune Britannique ressemble à celle des jeunes gens fortunés – Allemands et Anglais principalement – l’ayant précédé dans le chef-lieu vaudois, celui qui deviendra l’un des plus célèbres historiens du XVIIIe siècle se distingue clairement par son zèle intellectuel. En plus d’apprendre le français, de perfectionner son latin et de s’initier au grec, Gibbon étudie assidûment les travaux des historiens anciens et modernes français, italiens, anglais et suisses. Il s’intéresse à l’histoire civile suisse et lit attentivement les ouvrages sur l’ancienne province romaine de l’Helvétie. Un voyage à travers la Suisse, effectué en 1755, vient parachever sa formation. Gibbon revient une seconde fois en Suisse au printemps 1763. Ce nouveau séjour lausannois, qui ne devait être qu’une escale de son Grand Tour en direction de Rome, dura jusqu’en avril 1764. Il marque un nouveau développement dans son évolution intellectuelle : l’homme de lettres et critique littéraire s’efface désormais au profit de l’historien. […]

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Bulletin 22/2021: Les voyages scientifiques

Depuis toujours, la science a ses lieux : dans son cabinet, dans sa chambre, dans son laboratoire, le savant compile, expérimente, modélise, élabore, cherche à maîtriser le temps et à synthétiser les données de ses recherches. À l’extérieur, sur le terrain, il observe, récolte, ajuste ses attentes ou ses prévisions à la réalité, soumis aux aléas des éléments et des milieux. Qu’il s’agisse de botaniser près de chez soi ou de s’élancer vers des paysages et des horizons nouveaux, le mouvement active un autre type de regard, tendu vers la découverte et l’imprévu ; et, pour paraphraser Montaigne, l’esprit va, parce que les jambes l’agitent.

Tout au long du XVIIIe siècle, la Suisse, et plus spécifiquement les régions alpines, constituent un terrain privilégié du voyage, de l’observation et de l’exploration scientifiques. Johann Jakob Scheuchzer est l’un des premiers à en parcourir systématiquement les routes les plus secrètes, à en dévoiler les richesses naturelles et à étudier la culture des populations alpines. Suivront Albrecht von Haller, Jean André Deluc, Horace Bénédict de Saussure, entre autres, qui face aux reliefs alpins, penseront l’histoire de la Terre, sensibiliseront le public, grâce à leurs ouvrages, à la beauté des paysages et contribueront à ancrer le mythe d’un peuple sain et heureux, préservé de la corruption mondaine. Les savants étrangers ne sont pas en reste dans l’exploration du territoire : Alexander von Humboldt, qui explore l’Amérique du Sud entre 1799 et 1804, prépare puis, à son retour, affine dans les Alpes son analyse des reliefs andins. Goethe y aiguise son regard sur la nature : il « apprend à voir », dit-il, et puise au cours de son troisième voyage en Suisse, en 1797, une partie de l’inspiration qui alimentera sa théorie sur la métamorphose des plantes. L’Anglais James Edward Smith vient herboriser dans les Alpes entre 1786 et 1787. S’il collecte nombre d’échantillons de plantes, il cultive également les rencontres avec de prestigieux savants. Plusieurs intégreront et soutiendront la société linnéenne qu’il créera à Londres à son retour. […]

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Bulletin 21/2020: L’hôtel suisse et ses voyageurs

Dans le chapitre consacré aux chambres d’hôtel, Michelle Perrot, dans son Histoire de chambres, écrit qu’il a fallu du temps pour que l’hôtel devienne « respectable, confortable, voire de ‘charme’. Il y fallut l’accroissement des flux et celui des désirs des consommateurs, l’affinement des sensibilités dont la chambre d’hôtel offre un condensé. » Les huit contributions rassemblées dans ce bulletin nous en donnent une bonne illustration. Du Lion d’Or à Genève en 1595 à l’Hôtel du Colibri au-dessus de Lugano en 2010, elles nous emmènent dans les dédales des couloirs, les chambres plus ou moins luxueuses, les vues plus ou moins somptueuses, le calme plus ou moins relatif. Deux grandes questions sont soulevées : qui descend dans les hôtels et comment les clients jugent-ils les établissements ?

Dans le premier cas, il s’agit de dénombrer pour mieux dégager le profil de cette clientèle: par nationalité, par genre, par structure, par statut et parfois par profession. Jusqu’où la notion d’espace social peut-elle s’appliquer à l’hôtel ? Ce dernier est-il le lieu des brassages les plus inattendus jetant le pont entre des cultures et des sensibilités les plus diverses, un lieu de paix, de réconciliation ou d’antagonisme ? Ou les hôteliers regroupent-ils leurs clientèles selon des critères qui les éloignent ? Ici la table des Anglais, là celle des Allemands, plus loin celle des Français, les Suisses se dispersant un peu partout. Retrouve-t-on encore la prédominance anglo-saxonne qui a été scrupuleusement décrite dans de nombreuses études ? Et quid des femmes, des familles, des enfants ou des voyageurs solitaires : sont-ils nombreux ? Les documents d’hôtels au Splügen et à Zermatt ou des publicités touchant le canton du Valais sont très riches en informations. L’attention qu’on leur porte nous permet de dévoiler des configurations plus nuancées et qui tranchent avec certains aprioris. […]

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Bulletin 20/2019: Jeunesse et voyages (1700-1830)

Durant l’époque moderne, les jeunes sont de plus en plus nombreux à tenir un journal dans lequel ils consignent leurs voyages, accompagnés de leurs parents, amis ou enseignants. Ce numéro du Bulletin leur est dédié.

Vers la fin du XVIIIe siècle, faisant écho à l’attente des familles bourgeoises et nobles, qui elles-mêmes les proposent (ou les imposent…) à leurs enfants, les pensionnats mettent à leur programme des voyages et courses destinés à offrir à leurs élèves l’occasion d’apprendre. C’est-à-dire d’acquérir des connaissances « réelles », en opposition au savoir purement livresque, de plus en plus décrié à l’époque. Les voyages effectués dans le cadre de l’institut Naville que relate le fils de son fondateur, étudiés par Fiona Fleischner, ou le voyage de Jean Benjamin Jaïn dont nous éditons le journal, participent de cet usage, où la plume se fait le support des connaissances acquises. Voyage et formation sont étroitement liés, comme le montre également Meike Knittel à l’exemple du jeune Johannes Gessner, dont les premiers voyages dans les Alpes, au début des années 1720, constituent une véritable porte d’entrée dans le microcosme des botanistes. Dans le cadre familial, l’objectif didactique paraît tout aussi essentiel ainsi qu’en témoignent les journaux tenus en parallèle par Johanna Schoppenhauer et son fils Arthur au début du XIXe siècle sur lesquels Ivana Lohrey montre l’impact ineffaçable des impressions suscitées par le paysage helvétique. Moins féru de paysage, Louis Odier herborise dans la campagne genevoise en compagnie de ses camarades joignant à la récolte des plantes la recherche d’une certaine liberté que le cadre urbain n’offre guère. […]

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20e anniversaire de l’ACVS – livre « Vaut le voyage ? »

Pour commémorer deux décennies d’activité, l’Association culturelle pour le voyage en Suisse vous convie, le mercredi 27 mars, au vernissage du livre Vaut le voyage ? Histoires de guides, publié aux éditions Slatkine.

Les guides de voyage imprimés sont un genre florissant, inventif, divers. Ce sont des outils qui nous permettent d’organiser notre liberté, de décider où dormir, de connaître l’histoire d’un lieu, de savoir combien de temps prendra tel trajet et si tel point de vue vaut le détour… Qu’on l’utilise ou qu’on le critique, le guide est utile. Lui reproche-t-on des informations convenues ? C’est lui faire un mauvais procès : le guide n’est pas pourvoyeur d’informations novatrices, car son objectif est moins de proposer un contenu neuf que d’organiser ce contenu de manière clairement agencée. Il ne veut et ne peut être qu’un médiateur culturel et un informateur pratique.

Les éditeurs du livre, Ariane Devanthéry et Claude Reichler, ont composé un ensemble qui reflète la diversité et la créativité des guides imprimés, dans le passé et dans le présent. Qui éclaire les aspects souvent surprenants, parfois contradictoires, de ces objets qui ont pris tant d’importance. Les chapitres, au nombre de vingt-six, sont écrits par des auteurs de guide, par des écrivains et par des chercheurs en sciences sociales et en histoire culturelle. On ressort de la lecture avec une impression de plaisir – plaisir d’être surpris, plaisir d’apprendre – et le sentiment d’avoir acquis des outils pour savoir à quoi l’on peut s’attendre quand on achète un guide, quand on prépare voyage, quand on se retrouve là-bas.

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Bulletin 19/2016: « 1816 »

bulletin_acvs_2016_couvA première vue, l’année 1816 ne mérite pas une commémoration. Le Congrès de Vienne, où Vaud et Genève ont négocié leur indépendance en rejoignant la Confédération, était ratifié depuis six mois, la Sainte Alliance conclue et Napoléon croupissait à Sainte-Hélène. En France, c’était l’heure des représailles, cette « Terreur blanche » qui a vu de nombreux anciens bonapartistes et républicains prendre le chemin de l’exil, tandis qu’en Allemagne et en Italie l’espoir des jeunes nationalistes s’estompait et qu’en Grande Bretagne la grogne montait parmi les ouvriers, privés de travail à cause de la paix. En Suisse, cette même crise économique poussait les plus démunis à émigrer pendant que la Diète s’intéressait avant tout à réorganiser l’armée fédérale. La météo, chamboulée par l’explosion d’un volcan à onze mille kilomètres de distance, semblait s’inspirer de ce climat politique morose, provoquant des crues dans les lacs, des avalanches et des glissements de terrain un peu partout dans les Alpes, et la dernière grande famine de notre histoire. Pour ajouter encore une touche apocalyptique, des taches noires apparurent sur le soleil à plusieurs reprises, tandis que la prophétie dite de Bologne annonçait la fin du monde le 18 juillet. Malgré ce sombre tableau, 1816 reste une année importante dans les annales du voyage en Suisse, et ceci pour deux raisons. Premièrement, le Grand Tour y reprit ses droits sous une forme plus proche du tourisme moderne que du voyage privilégié des Lumières. […] La deuxième explication justifiant une commémoration est la visite en Suisse en 1816 d’un petit cénacle d’écrivains qui ont contribué à la renommée du Léman et des Alpes. La Gazette de Lausanne, à la date du 25 juin, nota que « parmi le grand nombre d’Anglais qui habitent les environs de Genève, on remarque l’un des poètes les plus distingués de l’Angleterre, Lord Biron [sic] ». […]

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Bulletin 18/2015: Autour du tsar Alexandre Ier de Russie

bulletin_ACVS_2015_web_couvPour son bulletin 2015, notre association a retenu un dossier thématique qui fait écho à de récentes recherches menées à l’université de Moscou et qui met en lumière l’importance des Russes dans l’histoire du voyage en Suisse. Ainsi, après le numéro de 2011 consacré aux voyageurs anglais et à leur rôle dans le développement du tourisme, la professeure Danièle Tosato-Rigo, nouvellement entrée dans notre comité, propose au lecteur de s’aventurer sur les pas des Russes en Suisse de la seconde moitié du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle. Après un panorama des voyageurs russes entre 1750 et 1850 par Valentina Smekalina, l’article du professeur Andrei Andreev nous fait découvrir les deux brefs séjours du tsar Alexandre Ier dans les cantons suisses lors de la campagne militaire contre Napoléon (1814) puis à l’occasion du Congrès de Vienne (1815). Les deux dernières contributions de ce dossier valorisent, quant à elles, des documents inédits sur cette histoire russe du voyage. Le « rendez-vous manqué » entre les Vaudois et le tsar Alexandre à l’automne 1815 est commenté par Béatrice Lovis à la lumière de sources issues des archives vaudoises. Véritable précurseur des Lettres d’un voyageur russe de Karamzine, le journal de voyage du jeune Paul Stroganov (1787) est présenté par Valentina Smekalina.

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Bulletin 17/2014: Voyages au féminin

bulletin_AVCS_2014_web couvDans un livre paru en 1996, Itinéraires de l’écriture au féminin. Voyageuses du XIXe siècle, Bénédicte Monicat écrit : « Être femme et voyager, être femme et écrire l’histoire de son voyage, ne peut pas être assimilé sans distinction à une théorie du voyage que concerne uniquement l’expérience des voyageurs hommes. Il est nécessaire de rendre sa place et de donner toute son importance à une pratique de l’écriture qui contient en ellemême tant de questions majeures et tant de réponses individuelles aux relations de pouvoirs inscrites dans l’écriture du voyage, relations que la femme reproduit ou conteste, ou tout au moins révèle. » Dans ce livre pionnier, l’approche est littéraire et les questions portent sur les modes de l’écriture du voyage. Mais le sujet des femmes en voyage pose évidemment aussi des questions sociales et historiques. Si les recherches états-uniennes ou anglaises sont assez nombreuses, il n’y a eu que peu d’études en langue française. Le champ est considérable, riche d’implications et peu exploré.

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Bulletin 16/2013: Le voyage dans le Jura

bulletin ACVS 2013 low couvUne fois n’est pas coutume, l’éditorial du bulletin de l’ACVS commencera par un souvenir d’enfance. Sur le chemin qui menait à l’école, il est arrivé à l’auteure de ces lignes de voir un petit groupe de personnes, sac au dos et appareil de photo à la main, admirer la fontaine du Banneret ou la façade de l’Hôtel-Dieu. L’enfant que j’étais s’arrêtait pour dévisager ces touristes avec une grande curiosité tant l’événement était inhabituel dans ma petite ville, événement que je m’empressais de raconter, aussitôt de retour à la maison. Mais que faisaient-ils donc à Porrentruy ? S’étaient-ils perdus ? La situation a certes évolué en trente ans, mais lentement.

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Bulletin 15/2012: Autour du genevois Jean-André Deluc

Cette année, le bulletin de l’Association culturelle pour le voyage en Suisse est consacré à un Genevois bien connu. Il a vécu au XVIIIe siècle, a un prénom double et un père horloger. Plusieurs maisons d’édition l’ont récemment (re)mis à l’honneur. Il est philosophe, et 2012 est l’anniversaire de l’une de ses publications majeures. C’est un esprit curieux qui s’est intéressé aux montagnes suisses, notamment aux Alpes, et tout spécialement aux propriétés de l’air d’altitude. Il a parcouru l’Europe pour recueillir toutes sortes d’observations scientifiques avant de les mettre par écrit et de les publier. Il a aussi réfléchi aux rapports entre science et religion. Il portait perruque, jaquette et bas blancs.
Vous avez dit Rousseau ? Et bien non…

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Bulletin 14/2011: Les voyageurs anglais en Suisse

bulletin_ACVS_2011_web couvNotre bulletin ACVS 2011 inaugure une nouvelle identité visuelle élaborée par Philippe Weissbrodt de la société lausannoise Matière grise | communication. L’idée d’une nouvelle ligne graphique est née de la volonté de notre comité d’harmoniser nos différents supports (prospectus, bulletin annuel, papeterie et site internet) et de favoriser notre lisibilité – voire notre reconnaissance – grâce à une forte unité de style. Une structure simple et légère, une typographie sobre et contemporaine composent ainsi notre nouvelle identité visuelle.

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Bulletin 13/2010: Viaticalpes et Viatimages

L’image de la Suisse est de nouveau en vogue… du moins en Suisse. Crise oblige, les médias se pourfendent à analyser ce que le reste du monde pense de nous. Les rares reportages et articles de presse étrangers sur la Suisse sont auscultés. Philosophes, comédiens, ministres et autres « people » sont consultés, tels des oracles. Il existe même un site dédié à notre image, www.image-suisse.ch. D’année en année Présence Suisse, unité du Département Fédéral des Affaires Etrangères, mandate des sondages à l’étranger, jaugeant la santé de la marque « Suisse » d’après des critères tels que la « confiance dans la place financière », « Genève ville internationale » ou encore « arrestation de Roman Polanski » …

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Bulletin 12/2009: La recherche sur le voyage à l’honneur

Cette année, c’est la recherche sur les voyages en Suisse qui est à l’honneur. Deux thèses de grand intérêt ont été soutenues à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, l’une portant sur l’apparition et l’évolution des guides de voyage en Suisse au XIXe siècle, l’autre sur l’ironie dans les récits de voyage dans les Alpes, là aussi au XIXe siècle. Nous avons souhaité donner à leurs auteurs, tous deux actifs dans notre association, Ariane Devanthéry et Adrien Guignard, une place d’honneur dans ce bulletin, en publiant les discours de présentation qu’ils ont prononcés à l’occasion de leur soutenance de thèse. De telles interventions sont rarement publiées, et pourtant elles contiennent une bonne description de la recherche effectuée, dont elles montrent les perspectives, les objectifs et les résultats. En publiant ces deux textes, nous souhaitons permettre aux lecteurs du bulletin d’avoir accès au contenu des thèses à travers la parole des chercheurs eux-mêmes.

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Bulletin 11/2008: Les musiciens voyageurs en Suisse

À partir du XVIIIe siècle, les voyageurs venus de toute l’Europe sont de plus en plus nombreux à parcourir l’espace helvétique. Ainsi, la Suisse se visite au même titre que l’Italie et la France dans cette mode déjà ancienne du Kavalierstour. Nombre de ces voyageurs ont pris des notes ou tenu un journal par sens du devoir ou seulement par pur plaisir. Cette pratique nous donne donc de riches et abondantes sources à découvrir ou à relire dans les fonds publics et privés de nos bibliothèques. Dans cette perspective, quelques passionnés décident de se regrouper sous la forme d’une « Association Culturelle pour le Voyage en Suisse » en septembre 1998. Ils sont devenus les pionniers d’une magnifique aventure d’échange scientifique fondée sur le bénévolat avec pour seul objectif le partage de leurs connaissances …
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Bulletins 1998-2007

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